Dans le cas où un immeuble n’est pas patrimonial par ses caractéristiques mais lié à son intégration dans une zone remarquable, il pourra prétendre à une protection au titre de sa situation géographique par sa qualification de situation patrimoniale remarquable.
La demande de protection peut venir d’un propriétaire du bien ou toute personne qui a un intérêt (collectivité, région, ministère de la culture, association, etc…). Les effets de la protection : en dehors des travaux d’entretien courant qui n’ont pas de formalité, l’immeuble classé ne pourra être détruit ou faire l’objet de travaux sans autorisation délivrée par le préfet de région. Les travaux sur l’immeuble inscrit sont soumis à :
- un permis soit de construire, démolir ou d’aménager.
- une déclaration préalable au titre du code de l’urbanisme.
Les travaux autorisés sont réalisés sous le contrôle scientifique et technique des services de l’État chargés des monuments historiques qui s’exerce tout au long des travaux jusqu’à l’achèvement.
La maîtrise d’œuvre de ces travaux doit être confiée à un architecte dès lors qu’ils sont soumis à permis de construire au titre du code de l’urbanisme. L’ensemble des règles sont expliquées dans le livre 6 du code du patrimoine sur la partie réglementaire et législative.